Sommaire du parchemin
Ignorer les mises à jour, c’est comme rouler sans ceinture : ça fonctionne… jusqu’à l’accident. Chaque update contient des correctifs de sécurité, des patchs de compatibilité et parfois de nouvelles fonctionnalités. Ne pas les installer, c’est exposer votre site à des failles connues et multiplier les bugs imprévisibles.
Fréquence recommandée : 1 à 2 fois par mois, en commençant toujours par les plugins parents (ex. : Elementor) avant leurs add-ons. Pensez aussi à lire les notes de version pour éviter les surprises après la mise en production.
Planifiez un créneau “maintenance” récurrent dans votre agenda (p. ex. le 1ᵉʳ et le 15 du mois) et faites une sauvegarde globale avant de mettre à jour !
Aucun hébergeur, même “premium”, n’est à l’abri d’une panne matérielle ou d’un piratage. Un simple clic maladroit peut aussi suffire à casser votre thème. Sans sauvegarde, vous perdez contenu, heures de travail et crédibilité.
Installez un plugin de backup fiable (Duplicator ou UpdraftPlus font le job) et programmez un export automatique : avant chaque mise à jour et après toute modification majeure (mise en ligne d’un nouveau thème, ajout de champs personnalisés, etc.). Stockez vos archives hors-site : Google Drive, Dropbox ou S3.
Testez la restauration au moins une fois par trimestre ; une sauvegarde inutilisable n’a aucun intérêt.
Sur le papier, l’auto-update semble magique : plus besoin d’y penser ! Dans la pratique, une seule incompatibilité entre deux extensions peut rendre votre site inaccessible.
En activant tout en auto, vous perdez la capacité d’identifier rapidement le coupable en cas de plantage et vous risquez un “white screen of death” sans prévenir. Préférez un processus semi-automatisé : recevez l’alerte, vérifiez le changelog, sauvegardez, mettez à jour. Vous gardez la main, tout en évitant la procrastination.
Activez les auto-updates uniquement sur les extensions mineures de confiance (ex. correctifs de traduction) et laissez les “gros” plugins en manuel.
Chaque extension ajoute du code, des requêtes et souvent des scripts externes. Plus il y a de plugins, plus votre site se charge lentement et plus le risque de conflit augmente. Sans parler des failles : un plugin abandonné est une porte grande ouverte au piratage.
Faites l’inventaire : listez vos plugins, désactivez ceux qui ne servent plus, puis mesurez le temps de chargement avant/après (Pingdom, PageSpeed Insights). Posez-vous la question : « Cette fonctionnalité est-elle vitale ? » Souvent, un peu de code personnalisé remplace trois plugins redondants.
Évitez la “plugin-matriochka” : plutôt qu’un plugin + six add-ons, choisissez une solution “tout-en-un” maintenue activement.
Le slug est la partie de l’URL qui suit votre nom de domaine :
monsite.com/ici-mon-slug
Les liens générés automatiquement (/123-article) sont horribles pour l’utilisateur et peu parlants pour Google. Un slug clair, court et bourré de mots-clés pertinents améliore votre SEO et l’expérience utilisateur.
Utilisez les champs personnalisés de WordPress ou un plugin dédié (Yoast SEO, Rank Math) pour réécrire vos slugs avant publication. Limitez-vous à 4-5 mots séparés par des tirets, sans accents ni stop-words (« le », « et », « un », etc.).
Incluez le mot-clé principal de la page dans le slug et pensez à la cohérence de votre arborescence (/blog/seo/slug-optimise).
Les visuels non optimisés peuvent représenter jusqu’à 70 % du poids d’une page ! Résultat : votre site rame, l’utilisateur s’impatiente et Google vous rétrograde.
Avant l’upload, compressez vos images avec TinyPNG ou iLoveIMG, puis convertissez-les au format WebP : qualité identique au JPEG/PNG pour un poids réduit de 25-50 %. Sur WordPress, un plugin comme Imagify ou ShortPixel automatise le processus pendant l’upload. N’oubliez pas d’ajouter l’attribut alt descriptif : encore un boost SEO facile.
Activez le lazy-loading natif de WordPress (loading= »lazy ») : les images hors écran se chargent seulement quand l’utilisateur scrolle.
Un site compromis, c’est une réputation détruite et un référencement massacré (Google peut vous “blacklister”). Installez un plugin de sécurité (Wordfence, SecuPress, Really Simple SSL) dès l’installation.
Fonctionnalités indispensables : firewall applicatif, scan de malwares, limitation des tentatives de connexion et changement de l’URL /wp-admin. Ajoutez une authentification à deux facteurs et forcez le HTTPS via un certificat Let’s Encrypt. La prévention coûte toujours moins cher que la désinfection d’un site hacké… et le stress qui l’accompagne.
Utilisez un gestionnaire de mots de passe (Bitwarden, 1Password) pour créer des identifiants uniques et complexes ; bannissez “admin/123456”.
En évitant ces sept pièges, vous adoptez les bonnes pratiques des professionnels : votre site gagne en stabilité, en rapidité et en visibilité. Souvenez-vous :
Appliquez ces conseils dès aujourd’hui ! Le Graal n’est plus un mythe, mais la récompense logique d’une maintenance WordPress maîtrisée !
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